Paru en 2002 chez Harper Collins, titre original « Druidcraft, the magic of Wicca and Druidry »
édition française The Oak Tree Press en 2014.
156 pages.
L’auteur : Philip Carr-Gomm
né à Londres en 1955, Philip Carr-Gomm rencontre Ross Nichols, le fondateur de l’OBOD (Ordre des Bardes, Ovates et Druides) à l’âge de 11 ans. Il commence à étudier avec lui à l’adolescence, et rejoint l’ordre à 18 ans. Il en a été le dirigeant de 1988 à 2020.
Il s’initie à de nombreuses disciplines avec différents maîtres, et obtient parallèlement un diplôme de psychologie.
Il a publié de nombreux livres, et plusieurs jeux de Tarot, (entre autres « Le Tarot des Druides ») parfois en collaboration avec son épouse Stéphanie.
Il a développé une pratique spirituelle appelée « Druidcraft », mélange de Druidisme et de Wicca, ayant été initié à ces deux courants. Il explique que Ross Nichols et Gérald Gardner se connaissaient, avaient beaucoup échangé, et que chacun des deux a développé dans les années 1950 son interprétation des pratiques, se basant sur une compilation de pratiques véritablement anciennes. (Entre autres les pratiques de la Golden Dawn, et la tradition celtique).
Le livre :
Éléments marquants du livre : Nous trouvons un avant-propos de Vivianne Crowley, auteure, psychologue Jungienne, et grande-prêtresse wiccane. Elle est une autorité dans le monde de la Wicca, et travaille au rapprochement des traditions Alexandriennes et Gardneriennes par le biais d’initiations croisées. Elle explique dans ce texte que depuis l’établissement des bases de la Wicca et du Druidisme moderne, dans les années 1950, ces deux traditions se sont assouplies et n’ont fait que se rapprocher.
Les cinq principaux chapitres, destinés à l’apprentissage, sont conçus sur la même trame : un Barde nous raconte une histoire. Ensuite a lieu le « colloque » : dialogue entre le professeur et son élève. Puis arrive une partie « Pratique » : comment travailler avec les idées présentées ? et enfin une partie « Histoire » : quelles sont les sources historiques de tout cela ?
Avis personnel de fin de lecture : Ce livre répond à mes attentes, à un point inimaginable ! Ce syncrétisme éclairé est un véritable bonheur. Je retrouve dans le ton de Philip Carr-Gomm la bienveillance de John Beckett dans « La voie du paganisme ». Cet ouvrage fait partie de ceux qui font du bien. J’ai été particulièrement intéressée par la découverte des relations étroites entre Gérald Gardner et Ross Nichols, respectivement fondateurs de la Wicca et du néo-Druidisme, amorcées dès 1930. J’ai aimé cette leçon d’Elidir à son élève Brendan : « Au temps jadis, les occultistes pensaient que la magie était ce qui avait lieu dans un temple. Nous, par-contre, croyons que la magie est ce qui se déroule tout autour de nous dans le monde de la nature. Et une des manières de nous ouvrir à cette magie est de célébrer les huit fêtes saisonnières dans des endroits comme ce bois sacré. »
Résumé personnel du livre : Nous voyons aujourd’hui se développer une grande recherche de spiritualité, proche de la nature. De nombreux païens étudient les traditions pour bâtir leur pratique. Dans ce flot de connaissances diverses, deux courants principaux se dessinent : le Druidisme et la Wicca. Philip Carr-Gomm, initié à ces deux traditions, nous propose un nouvel art : le Druidcraft. Basé sur des connaissances historiques, la transmission par l’art du conte, la magie, les célébrations saisonnières, le Druidcraft est une source d’inspiration pour la pratique magique et la découverte de son propre pouvoir.
